Penseurs de granite
Des visages marbrés au regard perdu,
Des corps serrés suspendus dans l'espace,
Le cœur enfoui dans un carcan de pierre,
Leurs amours depuis longtemps oubliées,
Balayées, malmenées par les vagues qui
érodent lentement leurs côtes de granite...
Glacée d'effroi je les regarde sombrer,
Ces monstres sans vie figés dans le temps,
Ces penseurs glacés pour l'éternité...
Écoute...
le silence qui bouge...
Contemplations
Jhanne, Mai 2016